L'histoire de la chiropratique spécifique
La chiropratique fut découverte en 1895 par Daniel David Palmer, un touche-à-tout, magnétiseur de grande réputation.
En examinant l’un de ses patients, Harvey Lillard, qui était devenu sourd des suites d'un accident dans une mine, il remarqua une protubérance dans son cou. Palmer demanda la permission de tenter de replacer ce qu’il soupçonnait être le déplacement d’une vertèbre. Lillard lui donne cette autorisation et D.D. Palmer exécuta son premier ajustement chiropratique.
Après ce traitement, M Lillard retrouva l’ouïe.
En 1897, D.D. Palmer fonde le Palmer School of Chiropractic, à Davenport, Iowa.
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En 1902, son fils, Bartlett Joshua Palmer, étant un homme rigoureux, décida de pousser plus avant la découverte de son père et prend la direction du collège.
Les débuts chiropratiques furent ponctués d’expériences de toutes sortes.
En effet, B.J. Palmer était hanté par les questions suivantes : « Quel était le meilleur ajustement chiropratique ? Et, comment y parvenir ? ».
Il développa une cage de Faraday dans laquelle il déambulait en bottes de caoutchouc. Il portait également des gants du même matériau.
Il désirait ardemment prouver que seul l’ajustement chiropratique spécifique était la raison du retour vers la santé de ses patients.
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Comme B.J. Palmer était doué d’un énorme charisme, il alla même jusqu’à refuser de parler à ses patients afin de ne pas les influencer dans leur retour vers la santé.
Il entrait, procédait à l’ajustement et repartait sans dire un mot.
En 1910, B.J. Palmer est le premier, à l’est du Mississipi, à posséder une machine à radiographies.
Il introduit les analyses radiographiques dans le cours de chiropratique. Un an plus tard, plus de 2,000 radiographies ont été prises.
Secondé par un ancien patient, Dossa Evins, ingénieur électricien récemment guéri et intéressé à devenir chiropraticien, ce qu’il deviendra en 1922, B.J. Palmer commande un appareil qui saura capter la chaleur émise par les nerfs.
Dossa Evins invente le neurocalographe en 1923. Cet appareil sera passé minutieusement sur la nuque du patient. Une déviation marquée de l’aiguille signale une irritation neurologique.
Avec cet appareil, B.J. Palmer est maintenant capable de prouver l’efficacité des ses ajustements.
En effet, le neurocalographe passé avant un ajustement détermine s’il y a subluxation (déviation). Passé après l’ajustement, le résultat du neurocalographe affiche l’amélioration provoquée par l’ajustement chiropratique spécifique.
Dans l’Antiquité, Hippocrate se servait déjà de la boue pour déterminer les zones du corps plus chaudes, donc sièges d’infections. Là où la boue avait séché en premier.
Palmer et Evins se servent du principe thermique pour identifier les zones malades du corps humain.
En 1930, plusieurs instruments sont en place : le neurocalographe (servant à déterminer s’il y a déplacement des vertèbres ou pas); le posturomètre (servant à déterminer de quelle façon le corps compense un déplacement des vertèbres); le spinographe; le conturgraphomètre (servant lors de la prise de radiographies très précises) et l’électroencéphaloneuromentimpographe, l’ancêtre de l’électroencéphalogramme d’aujourd’hui.
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